Accueil / actualités /
Investissement Énergie

BURGO ARDENNES (Rue de la Papeterie, 1 à 6760 VIRTON) est implantée sur son site Gaumais depuis 1963 avec, au départ, une usine de pâte à papier (Cellulose des Ardennes). Aujourd’hui, la société dispose de deux unités de production chacune d’une capacité de +/-360.000 T/an.
- L’une pour la fabrication de pâte à papier.
• L’autre pour la production de papier
Burgo Ardennes exploite le procédé Kraft pour transformer le bois en pâte à papier (cellulose). Le site est optimisé pour valoriser / recycler l’ensemble de ses coproduits en vue de se rapprocher de l’autonomie énergétique & en réactifs chimiques et réduire au maximum son empreinte environnementale.
Les réactifs chimiques sont régénérés dans une boucle de recyclage interne à l’usine.
100% des besoins thermiques de l’usine sont obtenus par combustion dans des chaudières ou des fours. Actuellement près de 83 % du combustible est d’origine « verte » grâce au recyclage poussé des coproduits issus du traitement interne du bois
Burgo Ardenne a poussé son soucis d’utilisation rationnelle de l’énergie et son soucis de minimisation de son empreinte carbone jusqu’à recourir à la cogénération d’électricité au départ de la combustion de ses déchets combustibles verts. Ainsi, actuellement près de 80% des besoins électriques de l’usine sont autoproduits.
Insérer schéma
Même si ces résultats paraissent très bons, Burgo Ardenne souhaite encore réduire son recourt aux énergies fossiles afin de s’inscrire dans la dynamique zéro carbone fossile qui assurera un avenir à nos enfants. Pour ce faire, des projets d’investissement sont à l’étude comme par exemple installer un champ de panneaux photovoltaïque sur le terrain entre la route N87 et les halls de la finition & machine à papier, améliorer le rendement de la chaudière à écorces et, à terme, investir dans une nouvelle chaudière biomasse.
D’autres réflexions sont en cours pour éviter totalement l’utilisation du fuel lourd sur le site en modifiant, entre autre, le brûleur du four à chaux.

Hugues Cornil