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L’arrêt annuel 2025
Le Concept de base :
Les machines ont besoin de périodes plus ou moins longues d’immobilisations régulières afin de leur permettre de vivre plus longtemps.
Des contraintes diverses :
Sur un site grand comme le nôtre, l’arrêt annuel est complexe.
En effet, le parc à bois, les chaudières, les turbines, la production de pâte, la production de papier, la logistique ont toutes des besoins spécifiques d’arrêt pour maintenance.
Le point commun : les utilités
L’eau, l’air, l’électricité, la vapeur et les égouts imposent un minimum de synchronisation des arrêts de tout le reste de l’usine.
Cette année, de gros entretiens sur les utilités sont nécessaires:
- Remplacement de l’alimentation électrique au niveau de la station de pompage des eaux de la rivière.
- Grosses remises en état mécaniques au niveau du traitement des eaux.
- L’entretien des 60 000 heures de la turbine 4.
- Et bien sûr les travaux récurrents nécessaires pour garantir le bon fonctionnement de nos chaudières.

Les dates de l’arrêt annuel.
En 2025, le site se retrouve sans eau le mardi 13 et le mercredi 14 mai. C’est autour de ces 2 journées que tous les autres ateliers seront mis à l’arrêt pour entretien.
Les installations s’arrêtent à partir du 7 mai pour être, toutes, à nouveau en route le 9 juin.
L’arrêt annuel : un projet de grosse ampleur.
Alors qu’Un ATP ne voit que 50 à 150 OT de traités, c’est plus de 3000 OTs qui sont au menu d’un arrêt annuel.
Plus de 80 entreprises différentes ont des travaux à réaliser.
Près de 1500 personnes peuvent se retrouver en même temps sur le site dans les jours de forte densité.
Le coût total des interventions avoisinera les 9 millions d’Euros. C’est un problème car ce chiffre est fortement au-delà des objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre du projet « Cost Deployment »
Et bien sûr, une forte notion de sécurité.
Chaque arrêt annuel voit un nouveau point de progression dans nos procédures de sécurité.
Cette année, c’est sur la gestion de la coactivité que nous nous concentrons : tout le site a été divisé en 43 zones que 48 personnes ont analysées afin d’y détecter les risques potentiels et les anticiper autant que possible.
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